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Surtout pour les entreprises, le passage à la ToIP (téléphonie) ou VoIP (Voix) est clairement une tendance depuis 2006, avec comme avantages la messagerie unifiée et le travail collaboratif, mais exige des précautions.

Autour d’un groupe de travail, et après un inventaire du matériel existant pour déterminer celui qui peut être mis à jour et à quel coût et, si besoin, comment le recycler, le point crucial de la migration est de tenir compte des contraintes fonctionnelles et techniques. En effet, la disponibilité de la ToIP dépend de la fiabilité de l’IPBX, du LAN (réseau local) et du WAN (Internet). Il faut donc si besoin doubler les liens vers le cœur du réseau et augmenter si nécessaire la bande passante. Si le cœur du réseau tombe, il faut vérifier comment se passe le basculement. Les outils de supervision réseau deviennent quasiment obligatoires. Important également est le niveau de disponibilités des serveurs.

Choisir le VoIP, c’est s’ouvrir au réseau international via un opérateur tiers ; choix déterminant car de lui dépend la disponibilité du système sur le plan des télécommunications.

Enfin, il ne faut pas oublier de prévoir les coûts de formation et de maintenance, désormais à la charge du service informatique.